Quelles questions se poser avant d’épargner ou d’investir
Commencez par savoir quel profil d’épargnant vous avez en faisant le test sur le site de l’Institut pour l’Education Financière du Public.
Testez votre comportement face au risque ou à l’avenir
www.lafinancepourtous.com/quiz/epargnant/
Prudent ou audacieux, il vous faut déterminer l’objectif de cette épargne.
Épargne de précaution : Constituer un matelas en cas de coup dur
Épargne de projet : Financer une dépense importante (Gros travaux, achat d’une voiture, projet immobilier, etc…) dans un délai de 3 à 10 ans.
Épargne de long terme : Investir dans la durée (Complément de retraite, préparer l’avenir de ses enfants, etc…). Cet objectif défini, examinez votre situation financière de départ
- Votre budget est-il équilibré ?
- Votre compte est-il souvent à découvert ?
- Quelle capacité d’épargne régulière pouvez-vous dégager sans déséquilibrer votre budget
Le but et le montant de cette épargne ayant été fixés examinons maintenant les solutions :
Épargne de précaution :
- Le placement doit être disponible et sûr
- Il n’y a pas de durée minimale ou maximale à prévoir
- Le rendement n’est pas un critère principal
Solutions : Les livrets d’épargne (Livret A – LDD – Livret Bleu)
Épargne de projet : J’ai besoin de constituer un capital pour réaliser mon projet dans X mois ou X années
- La durée du placement est le premier critère (l’argent peut-être bloqué sur cette durée)
- Pour réaliser mon projet, le capital doit être garanti
Solutions :
A court terme (jusqu-à 3ans) : Livret d’épargne ou compte à terme si je dispose d’un capital. A moyen terme (de 4 à 10 ans) : Assurance vie en euro – Compte à terme – Epargne logement pour un projet immobilier, une voiture, projet immobilier, etc…) dans un délai de 3 à 10 ans
Epargne de long terme : sur 10 ans au moins
- Le potentiel de rendement est un critère important
- L’épargne peut être bloquée
- La question du risque à prendre peut se poser
Solutions :
Sans risques : L’assurance vie en euro classique ou euro-diversifiée
Plus risqué :
- Un portefeuille d’actions à gérer soi-même
- Un OPCVM (fonds et sicav) diversifié pour déléguer la gestion