CONFERENCE de M. Christophe LEGRAND, directeur d’Air COM
Vendredi 17 avril 2015 à 20 h 30
L’observatoire Bas Normand de la qualité de l’air (à l’origine entre autres des alertes aux pics de pollution aux particules dans le département) qui viendra nous parler de la qualité de l’air (pollutions intérieures et extérieures, ce qu’ils ont constaté dans la région, comment agir et réagir à ce niveau).
En Basse-Normandie, la qualité de l’air est une préoccupation ancienne.
Dès 1965 : les premières mesures ont été menées à l’initiative de médecins à la pouponnière de l’hôpital de Caen par l’APPA. En 1998, le laboratoire mobile de l’association assure des campagnes de mesure dans les départements de la Manche et de l’Orne, dans le cadre de la préparation du Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA). En 2000
Air C.O.M. est créée (Calvados – Orne – Manche) avec pour mission la surveillance et l’information de la qualité de l’air sur les trois départements bas-normands.
Les missions de l’association
• La loi sur l’air et la maîtrise de l’énergie du 30 décembre 1996, reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé. Les missions d’une association comme Air C.O.M. sont de surveiller et d’informer le public sur la qualité de l’air qu’il respire et plus précisément de :
• – d’assurer la gestion et le bon fonctionnement d’un dispositif de surveillance de la qualité de l’air en Basse-Normandie ;
• – De participer à l’application des procédures d’information et d’alertes ;
• – De servir de support à la mise en place de toute action destinée à étudier, mesurer ou réduire les pollutions et nuisances atmosphériques et leurs effets sur la santé et l’environnement ;
• – D’informer et de sensibiliser tous les publics sur les problèmes de qualité de l’air.
.
Implications
Au-delà des aspects réglementaires, Air C.O.M. s’est impliquée dans le suivi de la qualité de l‘air intérieur notamment en participant à la campagne pilote dans les crèches et les écoles initiée par le ministère de l’écologie. Air C.O.M. fait également partie des premiers réseaux français a avoir pris en compte dans ses préoccupations la pollution de l’air par les pesticides.